03/08/2019
Sans préavis
Suite à une grève auto-proclamée,
Doc Jivaro reste les bras croisés pour ce samedi.
Et comme demain c'est dimanche
il ne retournera au charbon que le lundi 5.
Donc à lundi.
Doc Jivaro
16:02 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : tarzanides du grenier, doc jivaro, bar zing de montluçon
08/06/2019
Tarzanides du grenier n° 355
Après vous en avoir "bouché un coin" samedi dernier grâce à la couvrante n° 87 d'un ALAIN LA FOUDRE Terreur d'Harlem, Doc Jivaro se sent comme obligé de reparler de ce gros bras issu de l'immigration italienne dans New York.
Les amateurs du genre ont pour habitude de compter cent trente trois numéros édités par la S.A.G.E. Mais de cette façon ils ne récapitulent que la quantité de la deuxième édition française d'Alain La Foudre, celle débutant APRÈS la Seconde Guerre Mondiale et jusqu'en 1953. Ignorent-t'ils qu’existe une première série d'AVANT la Guerre 1939-1945 ?
Il ne peut y avoir de confusion entre les deux séries : Toutes deux sont de format italien mais la première est de dimensions 160 X 240 pour huit pages, tandis que la seconde s'agrandit jusqu'à 185 X 270 pour douze pages. La série de tête est réalisée par l'Imprimerie Spéciale des Éditions Victoire, la suivante résultant du célèbre imprimeur Georges Lang. Enfin (si j'ose dire), la première série ne porte aucune date de parution, seul le numéro du Dépôt Légal apparaissant. A ce moment là une Madame Pérel répond de la gérance. Autre particularité de la première édition : chaque épisode commence par quelques images colorées sur la couverture, le nom d'Alain La Foudre étant réduit au rôle de sous-titre.
Le gros bras brutal et goguenard, honni par les blouses grises du corps enseignant de Jean Zay, débuta dans l'hebdomadaire JUMBO numéro 47 du 19 novembre 1938, l'annonce de son arrivée ayant été faite dans le numéro 46.
Rappelons que le 1er octobre 2016, Doc Jivaro fournissait déjà quelques indications relatives aux exploits de Dick le Fulminant alias Alain Le Foudroyant.
Doc Jivaro
17:49 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Media, Montluçon, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alain la foudre, jumbo 1938, carlo cossio, bandes dessinées de collection, tarzanides du grenier, doc jivaro, bar zing de montluçon
01/06/2019
Tarzanides du grenier n° 354
Applaudissons le vivement : après l'envol, il plane, le corps tout entier moulé dans un collant rouge. C'est un des sur-hommes imaginés par des romanciers et des artistes populaires français afin de concurrencer le retour des supermen américains en Europe (après qu'ils aient enduré quatre années d'interdiction de séjour dans notre pays).
BD Dynamic, année 1950
Cependant son identité demeure marquée par l'influence d'Outre-Atlantique : WONDERMAN. Si peu connu aujourd'hui que si vous tapez Wonderman sur le clavier de votre ordi-acteur vous obtenez Wonderwoman. C'est ça oui : la nénette au lasso électrique.
L'éditeur de Wonderman fut ARTIMA dont le siège social se tenait à Tourcoing. La brochure de huit pages "à l'italienne" ne présentait que la couverture en quadri. Le dessinateur se nommait Dupuich et son talent convenait mieux aux illustrations aimables qu'aux grosses bagarres d'un cagoulard musclé. La publication était hebdomadaire, souvent le jeudi. La seule trouvaille réussie par Dupuich semble avoir été de faire tenir dans les deux poings du super héros les extrémités d'une grande cape lui servant à planer.
La rivalité entre BD américaines et BD françaises sur le sujet des surhommes, cessa à cause de la loi du 16 juillet 1949 ; celle-ci faisant disparaître simultanément et Superman le yankee et Alain La Foudre le rital. Ouf ! notre jeunesse, son regard loyal et son cœur pur, était protégée contre de mauvaises fréquentations.
Mais que dites-vous ? que vous ne connaissez pas Alain La Foudre ? Alors le voici en pleine action.
BD Alain La Foudre, année 1949
L'image vous en bouche un coin, non ?
Doc Jivaro
19:12 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alain la foudre, dynamic, wonderman, bandes dessinées de collection, tarzanides du grenier, doc jivaro, bar zing, dupuich
29/05/2019
Demain c'est l’Ascension
Ce jour
Bar Zing congédié par Doc Jivaro
17:57 Publié dans Actualité, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bar zing, doc jivaro, tarzanides du grenier, montluçon
25/05/2019
Tarzanides du grenier n° 353
Alors elle se porte bien ta Danièle ?
Le Père Martin, visiblement amusé, avait lancé cette question à travers toute la classe en brandissant une feuille de papier quadrillée qu'il venait de trouver dans le cahier de mes devoirs scolaires.
C'était donc à moi qu'il s'adressait.
La veille, jeudi, j'avais reproduit au crayon noir et tant bien que mal le portrait d'une jolie jeune femme blonde présente sur la couverture d'un illustré. En fait, il s'agissait d'une des aventurlures périlleuses de Lord John Greystoke. Le titre en était : TOGLAT LE TERRIBLE. Sa parution mensuelle datait du quatrième trimestre 1947, son numéro de série étant imprimé en chiffres romains : XXXXII.
Au moment ou je copiais le modèle j'étais âgé de onze, peut être douze ans. Le Père Martin, directeur de l'école Voltaire, avait prévenu mes parents : "Il est du mois de décembre. Il n'a pas encore l'âge requis pour passer l'épreuve du Certificat d’études Primaires. Il va falloir qu'il redouble sa classe de première".
C'était la tuile.
- Alors elle se porte bien ta Danièle ?
Sous la figure imitée j'avais dessiné une flèche en direction de la jolie femme pour lui attribuer un prénom de mon goût : Danièle.
Trois ou quatre écoliers que j'imaginais être de bons copains s'éclatèrent de rire à mes dépens. Ah ! les traîtres ! D'autant que l'un s'écria : "M'sieur ! M'sieur ! c'est pas vrai, c'est pas sa copine ! il a piqué l'image sur un journal que je lui ai donné.
C’était juste mais ce qui n'était pas juste c’était que le journal ne m'avait pas été donné puisque je l'avais échangé contre je ne sais plus quel autre hebdomadaire d'images.
Quant à Danièle, elle existait réellement, elle. Nous avions pris l'habitude de nous promener aux abords broussailleux du terrain d'aviation de Villars alors totalement libre d'accès.
- On recommence comme l'autre fois ?
- ...
- Oui ou non ?
- Dac ! mais je t'interdis d'en parler à tes copains.
Les lettrés en parlent : les verts paradis de l'enfance.
Bien entendu l'exemplaire de l'illustré que j'eus en ma possession a disparu depuis belle lurette. Doc Jivaro a dû s'en acheter un nouveau pour sa collection.
Sur le fragment de couverture, on remarque une signature crayonnée dont le paraphe se termine par une sorte de fleur marguerite. C'est ce qui m'amène à supposer que le propriétaire qui me précéda était une propriétaire.
Doc Jivaro
19:31 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Enseignement, Fanzine, Grenier de la BD, Journaux, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : tarzan, rex maxon, milloco, école voltaire de montluçon, monsieur martin directeur de l'école voltaire années 50, lord john greystoke, tarzanides du grenier, bar zing de montluçon
27/04/2019
Les Tarzanides du grenier n° 348
Grandes oreilles du Mickey
Ce qu'un amateur sait le moins, voire même pas du tout c'est que la petite souris de Walt Disney fut utilisée dans quelques-uns des journaux destinés à l'enfance de notre pays et cela bien avant qu'existât chez nous le journal de Mickey.
Par exemple dans un de nos organes de presse LA JEUNESSE ILLUSTRÉE datée de 1933. Précisément du 14 mai 1933.
L'histoire toute simple ayant pour titre "Une vision de cauchemar" fait servir la tête de Mickey comme image d'un texte destiné à dissuader les "masses populaires" de se complaire dans des abus d'alcool de vin.
Rappelons qu'à ce moment là Mickey n'était connu chez nos pères que par de petits courts métrages filmés muets, et que le premier journal de bandes dessinées de Mickey ne fut publié qu'à partir du 1er octobre 1934.
Aux États-Unis, la prohibition des boissons alcoolisées principalement exigée par les ligues féministes confessionnelles eut pour effet de développer la criminalité exercée par "La main noire", laquelle devait aboutir à l’omniprésence de Cosa Nostra à la suite des succès commerciaux, donc politiques d'un certain Al Caponne.
JFK et Marilyn consommaient-ils trop de spaghettis ?
Doc Jivaro
17:30 Publié dans Arts, BD, BD anciennes, Blog, Consommation, Fanzine, Grenier de la BD, Histoire, Journaux, Moeurs, People, Société, Tarzanides | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mickey, tarzanides du grenier, doc jivaro, walt disney, jfk, marilyn monroe, bandes dessinées de collection, prohibition, al caponne